Le dernier témoin

 


Auteur : Ole Bornemann
Traduction : Policier traduit du danois par Bertrand Angleys
Titre original : Det sidste vidne, 2001
1ère édition : avril 2002
ISBN : 978-2-88329-057-1
Format : 13.5x21
Pages : 221
Prix : 19.00 €

PRIX DE L’ACADEMIE DANOISE DU ROMAN POLICIER, 2001

Résumé du livre : Dans une décharge publique de Villeneuve-Loubet, près de Nice, deux vagabonds découvrent le corps d’une jeune femme ayant été torturée avant d’être étranglée. En lançant un avis de recherche dans Nice-Matin, la police apprend que la victime, Caroline Tricot, était une jeune infirmière qui avait travaillé dans une clinique privée de Nice, célèbre pour avoir sauvé le président de la République d’un coma profond.
Le commissaire Grissard, chargé de l’enquête, comprend vite que le meurtre de Caroline est lié à une très importante affaire politico-financière dont les ramifications le conduisent jusqu’au palais de l’Elysée. Rêvant depuis longtemps d’un grand coup qui lui permettrait de refaire sa vie en Amérique du Sud, il sent que la chance lui sourit enfin. L’enjeu est tellement important pour les diverses personnes impliquées qu’elles sont prêtes à lui verser des millions pour le réduire au silence. Le mécanisme raffiné, sanglant et extrêmement périlleux qui se met en route, ne laissera personne en sortir indemne.

Presse :
Recette danoise

Avec Le dernier témoin , Ole Bornemann signe son premier polar. C’est une réussite. Cet ancien journaliste, lauréat de l’université de droit de Copenhague, avait quitté le Danemark pour la Côte d’azur et le journalisme pour la restauration, en 1963. Les amateurs de truite fumée « à l’ancienne » peuvent, aujourd’hui encore, apprécier le savoir-faire d’Ole et de sa charmante épouse à « La Brouette », à Saint-Paul. Les amateurs de thriller ne se plaindront pas davantage de ce retour à l’écriture. Ole Bornemann a su mitonner une savoureuse recette qui mêle le classicisme du genre au modernisme des situations. Le journaliste perce chez l’écrivain et le Danois chez l’Azuréen d’adoption, avec l’utilisation de faits réels dans le décor de notre belle et tumultueuse région.
La découverte du corps torturé d’une séduisante et intrigante infirmière dans une décharge publique sert de point de départ à une série de rebondissements qui conduit le lecteur d’une clinique où se pratique un trafic d’organes aux lambris des palais de la République, en passant par la salle des coffres d’une banque suisse.
Un chemin semé de malfrats et de ripoux en tous genres avec le commissaire de police de service et le journaliste d’investigation, nouveau héros des thrillers faisant la part belle à l’actualité. Un tandem inséparable, fil rouge d’un récits haut en couleurs où l’imagination du romancier s’appuie sur des affaires qui ont défrayé la chronique pour servir une intrigue solidement construite et fort divertissante. On ne dévoilera pas le coup de théâtre final si ce n’est pour dire que l’auteur n’a pas voulu mettre le mot « fin » à ce premier roman et annonce une suite. Les prochaines aventures des deux compères, policier et journaliste, s’intituleront Le mort parle. Un titre qui en dit long !

Patrick Laurent
Nice-Matin, le 2 juin 2002