Henrik Ibsen

 


Auteur : Hans Heiberg
Traduction : Traduit du norvégien par Elisabeth Lindell et Eric Guilleman.
Titre original : Henrik Ibsen, født til kunstner, 1968.
Adaptation des poèmes par Bertrand Angleys.
1ère édition : mars 2003
ISBN : 978-2-88329-062-8
Format : 14x22
Pages : 345
Prix : 25.00 €

Résumé du livre : De Brand à Peer Gynt, d’Une maison de poupée à Hedda Gabler, en passant par Un ennemi du peuple et Les Revenants, Henrik Ibsen a profondément marqué l’histoire du théâtre. Et si son œuvre est parmi les plus jouées et les plus traduites dans le monde, c’est probablement parce qu’elle jette sur l’âme humaine un regard aussi lucide qu’impitoyable, aussi universel qu’implacable, ce qui n’étonnera personne, venant d’un homme qui considère qu’écrire, c’est « prononcer sur soi le jugement dernier ». Hans Heiberg nous propose ici un portrait vivant et détaillé de cet écrivain demeuré caché derrière son œuvre et, pour beaucoup de ses contemporains, impénétrable sous son « masque de sphynx ».

Né en 1828 en Norvège, Henrik Ibsen voit le jour dans un pays qui vient de retrouver une indépendance relative en 1814 et qui n’a alors plus ni langue nationale ni vie culturelle propre. Issu d’une famille appartenant à la haute bourgeoisie, son père fait faillite alors qu’il n’a que sept ans. Dès lors, il va connaître une enfance et une jeunesse difficiles. Apprenti pharmacien, journaliste et poète des cérémonies, puis enseignant occasionnel, il finit par publier à compte d’auteur sa première pièce Catilina. C’est à cette époque qu’Ole Bull, un des plus célèbres violonistes de l’époque, crée un théâtre national à Bergen et y engage Ibsen comme dramaturge. Il y reste six ans, apprend péniblement son futur métier et écrit huit pièces qui seront toutes des échecs.
En 1857, il retourne dans la capitale pour diriger le théâtre norvégien, mais la défaite est encore au rendez-vous. Lentement il sombre dans l’alcoolisme et ne peut plus écrire. C’est son ami Bjørnstjerne Bjørnson, futur prix Nobel, qui lui vient en aide en lui trouvant une bourse de voyage pour l’Italie. A Rome, une prodigieuse métamorphose s’opère en lui et, en trois ans, il écrit deux véritables chefs-d’œuvre, Brand et Peer Gynt, et connaît enfin la célébrité. L’aventure, alors, ne fait que commencer…